On parle souvent de pierre papier pour désigner des titres de propriété tels que les sociétés civiles de placement immobilier ou SCPI.
La pierre désigne le parc immobilier, qui est détenu par un exploitant, et le papier le titre de propriété auquel l’investisseur souscrit. SCPI et pierre papier sont donc basés sur un seul et même principe.
Les missions de la société de gestion
C’est la société de gestion qui se charge de collecter des fonds auprès des investisseurs associés qui souscrivent aux SCPI de leur choix (SCPI de rendement, fiscale ou de plus-value).
Une fois ces fonds réunis, ladite société constitue un parc immobilier destiné à être mis en location. Celle-ci a pour mission de trouver les locataires, de gérer l’ensemble du parc (entretien, réparation, revente et renouvellement au besoin). C’est après recouvrement des loyers que l’exploitant reverse la part de l’investisseur. Ce, sous forme de dividendes.
Un délai de jouissance peut alors être observé entre le moment de la souscription et celui où le souscripteur commence à bénéficier des fruits de son placement. Ce délai varie en fonction de chaque exploitant ; il est généralement de 1 à 3 mois. Le gestionnaire prélève ses commissions ainsi que les autres charges relatives à la mise en exploitation du bien avant la distribution des dividendes.
Comment souscrire à une SCPI ?
Il existe quatre formes de souscription à une SCPI : en cash, à crédit, par le biais d’une assurance vie ou en démembrement. Les détails sur https://www.scpi-8.com. Dans le cas d’une souscription via une assurance vie, l’investisseur bénéficie d’une fiscalité attractive, avec une réduction d’impôt en phase d’épargne. Si l’investisseur choisit une SCPI en démembrement, il peut opter soit pour l’usufruit du bien, soit pour sa nue-propriété. En devenant nu-propriétaire, l’investisseur ne perçoit pas les dividendes ; il ne récupère la pleine propriété du bien qu’à l’extinction de l’usufruit.